Un an jour pour jour après que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ait déclaré l’état de pandémie, la Ville de Granby commémore les victimes directes et indirectes de la Covid-19 en mettant ses drapeaux en berne et en respectant une minute de silence à 13 heures ce jeudi 11 mars.

Ce faisant, elle se joint à l’ensemble du Québec alors que toute la population est invitée à prendre un temps d’arrêt pour se recueillir sur les événements de la dernière année.

« Ce triste anniversaire est le bon moment pour se rappeler les victimes de cette crise sanitaire sans précédent », souligne le maire de Granby, Pascal Bonin. « À ce jour, on compte plus de 10 300 décès dus à la Covid-19. Derrière chacun de ces décès, il y a des familles et des amis qui pleurent la perte d’un être cher. Aujourd’hui, nous allons mettre nos drapeaux en berne tout comme l’ensemble des municipalités du Québec pour soutenir ces personnes afin qu’elles sachent que nous compatissons à leur peine ».

Une pause bénéfique
Pour de nombreux spécialistes, dont des médecins et des psychologues, ce temps d’arrêt est nécessaire pour prendre conscience de la situation qui persiste et s’interroger sur la suite des choses.

« Cette pandémie nous marque toutes et tous d’une façon ou d’une autre. Que ce soit à cause d’un décès, d’une maladie ou que l’on subisse les dommages collatéraux de cette situation, ce moment va aussi être l’occasion de se rappeler l’importance de continuer à bien faire les choses si on veut que tout ceci soit le plus vite possible derrière nous. Les gens de Granby ont eu jusqu’à aujourd’hui des comportements exemplaires. Avec les vaccins qui s’en viennent, il ne faut surtout pas baisser la garde », poursuit Pascal Bonin.

La journée du 11 mars débute par la mise en berne des drapeaux. La minute de silence que l’on espère voir être respectée d’un bout à l’autre du Québec sera le point culminant de cette journée commémorative.

« Aujourd’hui, j’invite également les Granbyennes et les Granbyens à avoir une pensée pour les personnes qui tiennent le fort depuis le début de la pandémie. Prendre un moment pour leur rendre hommage, les remercier et souligner leur travail c’est le moins qu’on puisse faire », conclut Pascal Bonin.