Îlots de chaleur

Les îlots de chaleur urbains sont une des conséquences relatives à l’augmentation des émissions de GES dans l’atmosphère et le réchauffement climatique. L’on entend par « îlots de chaleur urbains » la différence de température observée entre les milieux urbains et les zones rurales environnantes. Certains îlots de chaleur ont démontré une différence significative de température pouvant aller jusqu’à 12°C de plus que pour les régions voisines. Il est à noter que l’intensité des îlots de chaleur variera d’une journée à l’autre en fonction de divers paramètres.

Plusieurs facteurs sont à l’origine des îlots de chaleur :

  • la hausse des émissions de GES dans l’atmosphère ;
  • la perte progressive du couvert forestier en milieu urbain ;
  • l’imperméabilité des matériaux ;
  • la morphologie urbaine et la taille des villes ;
  • l’urbanisation ainsi que la chaleur anthropique générée par nos propres activités quotidiennes.

Les principales conséquences :

  • la détérioration de la qualité de l’air, à l’extérieur comme à l’intérieur ;
  • la formation de smog ;
  • la hausse de la demande en énergie et en eau potable (utilisation de climatiseurs et de jeux d’eau) ;
  • la réduction de la qualité de vie des gens vivant à l’intérieur de ces zones en raison de la chaleur accablante.

Plusieurs actions peuvent être mises de l’avant afin de réduire l’intensité des îlots de chaleur en milieu urbain :

  • Implanter davantage de toits verts ou de murs végétaux sur les façades des immeubles ;
  • Accentuer la végétation urbaine (plantation d’arbres, aménagement paysager, agriculture urbaine, etc.) ;
  • Utiliser des matériaux dont le niveau de réflectivité est élevé pour les toitures afin de réduire l’absorption du rayonnement solaire et le réchauffement des surfaces (toiture blanche ou grise) ;
  • Utiliser le transport en commun plutôt que son véhicule, surtout en période de canicule.


Consultez la carte des îlots de chaleur enregistrés sur le territoire de la Ville de Granby.

Pour plus d'information sur les îlots de chaleur urbains, nous vous invitons à consulter le site de l'Institut national de santé publique du Québec.