Le conseil municipal de la Ville de Granby est fier d’annoncer la protection de la terre Chasco, un important terrain d’une superficie de 3 162 540 pi² situé à l’ouest de la route Jean-Lapierre, entre les rues Principale et Cowie. La Ville entend assurer la conservation de la majeure partie des milieux naturels de ce terrain.

« Non seulement cette annonce marque un pas important dans notre quête de conserver des milieux naturels de notre municipalité, mais cette nouvelle vision du conseil exprime également notre réelle volonté de garantir la protection des milieux naturels de notre territoire », indique Mme Julie Bourdon, mairesse de la Ville de Granby.

Selon une étude de caractérisation écologique et une étude de site réalisées par la firme WSP Canada inc., ce territoire est composé à 39 % de milieux humides et constitué principalement d’un marécage arborescent. On y retrouve d’ailleurs la présence du pioui de l’Est, une espèce aviaire possédant un statut précaire, de la matteucie fougère-à-l’autruche, une espèce végétale vulnérable à la récolte ainsi que certains amphibiens et couleuvres. « L’annonce d’aujourd’hui témoigne d’un virage important dans la façon dont nous souhaitons développer notre ville. Nous reconnaissons l’importance de continuer d’avancer, mais nous souhaitons mettre le qualitatif au cœur de nos décisions. Il faut faire les bons choix en ayant une vision à plus long terme et ça passe inévitablement par une optimisation de la protection des milieux naturels », indique M. Paul Goulet, conseiller municipal et responsable aménagement et protection du territoire.

C’est donc en appliquant la Politique de conservation des milieux naturels de la Ville que 73 % de la superficie totale de ce terrain sera laissé à l’état naturel, ce qui représente une zone de conservation de 2 317 959 pi². « Avec cette acquisition, nous démontrons à la population granbyenne que nous prenons les moyens nécessaires pour protéger notre territoire ainsi que la faune et la flore qui font sa richesse naturelle. Cette décision démontre un changement de paradigme essentiel pour l’avenir, qui induit l’adaptation de notre mode de fonctionnement à la durabilité », ajoute Mme Catherine Baudin, conseillère municipale et membre du comité aménagement et protection du territoire.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les citoyennes et les citoyens de ce secteur. Ces derniers sont maintenant assurés de vivre près d’une zone qui demeurera naturelle, et il en sera ainsi pour les générations futures grâce à l’orientation du conseil municipal », conclut Mme Geneviève Rheault, conseillère municipale et membre du comité aménagement et protection du territoire.

« De son côté, M. Robert Vincent, conseiller municipal et membre du comité aménagement et protection du territoire, voit d’un bon œil la préservation de ce terrain dans un secteur où le développement est en plein essor depuis quelques années », précise-t-il.